Je fais le point sur ma situation actuelle

Réfléchissez à vos besoins et souhaits non satisfaits, à quels niveaux ils se situent, et concentrez-vous sur vos atouts.

Elément

Pourquoi ne pas d’abord en parler lors d’un entretien avec votre responsable, le·la représentant·e syndical·e, l’employeur, votre entourage ou vos collègues.



Selon votre secteur, il est possible de procéder à un bilan de compétences ou, s’il s’agit d’une question d’orientation, de demander un conseil en évolution professionnelle avec un organisme spécialisé.

Plusieurs pistes de réflexion peuvent être explorées.

Développer de nouvelles compétences

Vous avez l’impression de ne plus être compétent·e ou que le travail n’est plus adapté à vos compétences ?

Une solution pourrait être une formation (ou l’acquisition de compétences via un autre mode d’apprentissage), afin de mettre à jour vos connaissances et compétences ou d’accroître votre autonomie.

Travailler les interactions au sein de l’équipe

S’il s’agit d’un problème avec votre équipe, d’un obstacle avec des collègues, améliorer les relations de travail est souhaitable :

  • faudrait-il changer d’espace de travail ?

    Cela peut paraître insuffisant, mais si vous préférez un environnement de groupe, être moins isolé·e, ou au contraire être plus au calme, cette solution peut contribuer à améliorer vos conditions de travail ;
  • y a-t-il conflit, harcèlement ?

    Une partie de ce site y est consacrée pour essayer de débloquer une telle situation dans l'onglet "Bien-être au travail". 

Développer de nouveaux projets 

Aimeriez-vous changer de tâche ? Pourquoi ne pas demander à changer de fonction ou à développer de nouveaux projets en valorisant des talents ou des compétences ? On parlera de mobilité :

  • horizontale quand vous changez de fonction sans changer de niveau hiérarchique ;
  • verticale quand vous changez de niveau hiérarchique.

Changer d’environnement, voire de localisation

Il est question de mobilité géographique quand vous exercez la même fonction mais dans un endroit différent. 

Trouver de nouveaux équilibres entre vie privée et professionnelle

Trop fatigué·e ? Pas assez de temps pour vous, votre famille, ou envie de plus de temps libre ? Réfléchissez à aménager votre temps de travail.

Afin de mieux concilier vie privée et vie professionnelle, informez-vous auprès de votre employeur ou de votre délégué·e syndical·e des conséquences financières d’une diminution de votre temps de travail (ex. : mi-temps, 4/5 temps), ou envisagez un crédit-temps.

Le travail à domicile peut également être une option, selon la fonction et les possibilités techniques. Cela évite les temps de trajet domicile - travail, les retards de train, les embouteillages, et permet d’organiser votre journée de manière plus adaptée. 

Depuis le début de la crise Covid, le travail à domicile s'est généralisé et les modalité ont beaucoup évolué.

Chaque organisation a ses règles pour cela, renseignez-vous.

Solliciter des feed-backs

Si vous avez l’impression que votre travail n’est pas reconnu, vous avez sans doute besoin d’un « retour », d’un feed-back.

Envisagez de questionner votre responsable ou vos collègues directs afin de savoir si tout se passe bien, si vous pouvez améliorer certaines choses, sans oublier de demander ce qui ne doit pas être modifié… parce que c’est déjà bien fait.

Réfléchir au sens de votre travail

Si vous avez l’impression que votre travail est inutile ou manque de sens, pourquoi ne pas revenir aux fondamentaux ? Exemples.

  • Réfléchir sur la raison du choix de cette fonction lors de votre engagement.

    Pourquoi avez-vous postulé ? Pourquoi dans ce secteur ? Qu’est-ce qui vous plaisait ? Est-ce que cela vous plaît encore ?

     
  • Vous informer sur les objectifs et l’avenir de l’institution, comprendre son contexte.

    L’un des objectifs de votre travail est de répondre à ceux de votre institution (ex : aider les personnes en situation de précarité, soigner l’autre, accompagner des jeunes dans différents apprentissages, etc.).

     
  • Vous impliquer dans le projet de votre institution.

    Pourquoi ne pas proposer votre implication dans un processus de réflexion afin d’améliorer la situation ou de travailler sur les valeurs (sont-elles en adéquation avec le contexte de création de l’institution, l’opérationnalisation sur le terrain est-elle optimale ?).

Si aucune solution en interne n’est envisageable, peut-être vous faudra-t-il quitter cet emploi pour un autre ; soyez dans ce cas bien au clair sur la raison de votre départ, afin d’éviter que le problème ne se répète ailleurs.

Se réorienter nécessite temps et réflexion, seul·e ou aidé·e de professionnel·le·s.

En fonction du secteur dans lequel vous travaillez, des dispositifs pour réfléchir sur votre parcours sont accessibles aux travailleur·euse·s du non-marchand : le bilan de compétences et le conseil en évolution professionnelle (Evolutio).

Si vous ne répondez pas aux conditions requises pour y accéder gratuitement, un bilan de compétences payant reste possible.

Si vous souhaitez aborder cela seul·e, vous pouvez envisager la question à différents niveaux en examinant vos compétences à l’aide des questions suivantes.

Où en suis-je maintenant ?

Afin de faire le point sur votre emploi actuel, il convient d’interroger les différents aspects qui constituent votre travail (ce que l’on appelle « les niveaux logiques », modélisés par le chercheur américain Robert Dilts). Cette réflexion vous permettra de cerner ce qui vous convient et vous convient moins. Voici les différents niveaux.

  • Environnement - « Où et quand ? » - Le lieu, le temps de travail.
  • Comportement - « Quoi ? » - Les actions, les tâches.
  • Compétences et capacités - « Comment ? » - Ce que je dois savoir, apprendre.
  • Valeurs et croyances - « Pourquoi, pour quoi ? » - Mes valeurs et celles de l’organisation.
  • Identité - « Qui ? » - Puis-je être moi-même dans ce travail ?
  • Appartenance - « Avec qui, pour qui ? » - Ce que je fais correspond-il à mes aspirations ?

Quelles sont mes compétences ?

Pour avoir envie d’agir, il faut avoir confiance en soi.

Une réflexion sur vos compétences est conseillée afin d’identifier celles que vous possédez déjà, et les éventuels besoins en formation par rapport à votre futur projet.